(à Tahar Ben Jelloun)
on a mutilé le corps de l’illusion
et a ensanglanté le ciel en braises
taire
ça ne suffit plus
mémoires
tournent-soleils de la foule qui se tait
la langue coupée avec des épines
dans les champs de fleurs:
cicatrice solaire de l’histoire
moi
qui ne sais pas écrire
otage
- déchirure du froid passé
donne-moi
un peu d’espoir
pour me réchauffer
en doute
peau dé-suturée
blessure cousue au contraire
visage solitaire
le poète de Fez
vive l’arc-en-ciel!
Nenhum comentário:
Postar um comentário