sábado, 11 de fevereiro de 2012

Tahar son peuple

(à Tahar Ben Jelloun)


on a mutilé le corps de l’illusion
et a ensanglanté le ciel en braises

taire
ça ne suffit plus

mémoires
tournent-soleils de la foule qui se tait

la langue coupée avec des épines
dans les champs de fleurs:
cicatrice solaire de l’histoire

moi
qui ne sais pas écrire
otage
- déchirure du froid passé
donne-moi
un peu d’espoir
pour me réchauffer
en doute

peau dé-suturée
blessure cousue au contraire

visage solitaire
le poète de Fez

vive l’arc-en-ciel!

Nenhum comentário:

Postar um comentário